Fiche 1 - Qu'est-ce que l'absolutisme ?
QU'EST-CE
QUE L'ABSOLUTISME ?
Consultez
le document 2 p.174 et répondez aux questions suivantes :
1/
Présentez le document. Votre réponse, présentée sous forme
de paragraphe, doit répondre aux questions suivantes :Qui est
Louis XIV ? Quel est le titre de ce document et quand a-t-il été
rédigé ? Qui appelle-t-on "le Dauphin" ? Dans
quel but ce texte semble-t-il avoir été rédigé ?
2/
En vous appuyant sur la première phrase de ce texte, trouvez un
terme pour qualifier l'autorité du roi ? Quelle définition de
ce terme pourriez-vous proposer ?
3/
"Celui qui a donné des rois aux hommes" : de
qui Louis XIV parle-t-il ? Comment peut-on définir la monarchie
d'après cette phrase ?
4/
A votre avis, pourquoi « la nécessité de prendre la loi de
ses peuples » est considéré comme une « calamité »
(avant-dernière phrase du texte) ? Et comment comprenez-vous la
dernière phrase ?
Lisez
ces deux autres documents et répondez aux questions :
5/
A en juger par le titre de l'ouvrage de Bossuet, sur quoi la
politique doit-elle se fonder ?
6/
Confirme-t-il un élément du document précédent ? Lequel ?
7/
Quelle est le terme employé par Bossuet pour désigner les rois ?
8/
Quel doit être le comportement de ses sujets vis-à-vis du roi ?
9/
Comment considère-t-on toute tentative de révolte ou toute critique
contre le roi ? Expliquez ce terme.
10/
En quelle année se déroule la scène rapportée par Loménie de
Brienne dans le document 2 ? (8 secondes sur internet suffisent
pour répondre...)
11/
A qui le roi s'adresse-t-il lors de cette réunion ? Quel était,
jusqu'alors, leur rôle ?
12/
Quelle décision le roi prend-t-il alors ?
13/
De quel roi est-il question dans ces trois documents (ces deux-là et
celui du manuel) ?
Quittons
le XVIIe siècle pour nous retrouver 100 ans plus tard...
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Confrontez
les informations obtenues par l'analyse des trois premiers documents
à celles d'un autre document.
-
France - 1766 : Louis XV et l'absolutisme
" Ce qui s'est passé dans mes parlements de Pau et de Rennes ne regarde pas mes autres parlements; j'en ai usé à l'égard de ces deux cours comme il importait à mon autorité, et je n'en dois compte à personne.
Je ne souffrirai pas qu'il se forme dans mon royaume une association qui fera dégénérer en une confédération de résistances le lien naturel des mêmes devoirs et des obligations communes, ni qu'il s'introduise dans la monarchie un corps imaginaire qui ne pourrait qu'en troubler l'harmonie; la magistrature ne forme point un corps séparé des trois ordres du royaume. (..)
Comme s'il était permis d'oublier que c'est en ma personne seule que réside la puissance souveraine; que c'est de moi seul que mes cours tiennent leur justice et leur autorité ;
que la plénitude de cette autorité, qu'elles n'exercent qu'en mon nom, demeure toujours en moi, et que l'usage n'en peut jamais être tourné contre moi;
que c'est à moi seul qu'appartient le pouvoir législatif sans dépendance et sans partage;
que c'est par ma seule autorité que les officiers de mes cours procèdent, non à la formation, mais à l'enregistrement, à la publication, à l'exécution de la loi, et qu'il leur est permis de me remontrer ce qui est du devoir de bons et fidèles conseillers;
que l'ordre public tout entier émane de moi; que j'en suis le gardien suprême ;
que mon peuple n'est qu'un avec moi et que les droits et les intérêts de la nation, dont on ose faire un corps séparé du monarque, sont nécessairement unis avec les miens et ne reposent qu'en mes mains. (...)
Si, après qu'en connaissance de cause j'ai persisté dans mes volontés, mes cours persévéraient dans le refus de s'y soumettre, le spectacle scandaleux d'une contradiction rivale de ma puissance souveraine me réduirait à la triste nécessité d'employer tout le pouvoir que j'ai reçu de Dieu pour préserver mes peuples des suites funestes de ces entreprises. "
Discours de Louis XV devant le Parlement de Paris, le 3 mars 1766,
14/
Qui est l'auteur de ce texte et à qui s'adresse-t-il ?
NB :
Un
parlement est, sous l'Ancien Régime dans le royaume de France, une
cour de justice d'appel, qui rend la justice au nom du roi, dans un
territoire délimité. Rien à voir avec le Parlement
anglais à la même époque...
15/
Expliquez la phrase en italiques et bleu.
16/
Résumez le texte en une phrase que le roi aurait pu dire. Indice :
c'est une petite phrase, attribuée par la légende, à Louis XIV :
vous la trouverez parmi toutes ces citations... :
https://dicocitations.lemonde.fr/auteur/2770/Louis_XIV.php
Bonne chasse !
17/
Quelle peut-être, selon vous, la raison pour laquelle le roi adresse
un discours de ce type au Parlement de Paris ?
18/
La conception du pouvoir et du rôle du roi a-t-elle profondément
changé depuis Louis XIV ?
Explorez
les documents du manuel :
19/
Essayez de trouver trois documents qui illustrent des limites de
l'absolutisme ou des contre-pouvoirs (= des éléments qui tendent à
montrer que le roi peut rencontrer des oppositions, qu'il ne peut pas
tout se permettre, que ses décisions peuvent être critiquées...).
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